Commission de partenariat public-privé : Le Premier ministre invite à observer la plus grande rigueur dans la mise en œuvre des orientations et des recommandations
Le rapport d’exécution des 94 projets inscrits dans le cadre du programme de partenariat public-privé (PPP) de 2016 est de l’ordre de 14%, contre 5% pour le précédent programme.
C’est l’une des informations à retenir de la première session ordinaire de l’année, de la Commission de partenariat public-privé, tenue sous la présidence du Premier ministre, Albert Ouédraogo.
Ce taux d’exécution qualifié « d’assez faible » par le Directeur du partenariat public-privé, Philippe Palenfo, s’explique par le fait que ce programme avait été inscrit avec un certain nombre d’insuffisances au niveau des études, d’où les difficultés dans sa réalisation. A cela, il a ajouté l’absence de tous les outils pertinents qui devaient permettre de bien les évaluer.
« L’un dans l’autre, le taux d’exécution est certes faible, mais au regard des contraintes, c’est acceptable », a-t-il fait savoir.
D’ailleurs, il a soutenu que les projets en cours dont les contrats ne sont pas encore arrivés à terme, vont se poursuivre, même si des recommandations ont été faites pour que les structures qui les portent puissent mieux les conduire, afin que leur niveau d’exécution soit meilleur.
La session ordinaire de la Commission de PPP avait également à son ordre du jour, les projets à inscrire dans la Banque intégrée des projets.
Sur ce sujet, 17 projets portant sur six secteurs (eau, énergie, agricole, environnement, infrastructures, etc.) sur une liste de 45 proposés, ont été validés sur la base d’un certain nombre de critères.
«Cette session s’est très bien passée, car des orientations ont été données afin qu’on puisse mieux peaufiner et prendre en compte un certain nombre d’indicateurs et d’éléments. Ces orientations vont nous permettre de mieux avancer dans le processus de préparation, car nous ne sommes qu’à l’étape de constitution de la liste des projets qui peuvent être envisagés en PPP. Ces recommandations vont nous permettre de repartir travailler avec les sectoriels et de revenir pour avoir la validation pour la poursuite du processus », a-t-il expliqué.
A entendre le Premier ministre, Albert Ouédraogo, le Gouvernement de Transition, sous le leadership du Président du Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a fait le choix de l’expertise et du savoir-faire du secteur privé, à travers un partenariat gagnant-gagnant pour toutes les parties prenantes et au bénéfice de nos vaillantes populations.
« Cette étape constitue un signal du Gouvernement qui affirme sa volonté d’autoriser la réalisation des projets identifiés suivant le régime de partenariat public-privé », a-t-il mentionné.
A son avis, même si leur mise en œuvre n’est pas automatique et reste conditionnée par des études complémentaires concluantes, il revient aux porteurs des différents projets, de poursuivre le processus, en commanditant des études et des évaluations approfondies qui permettront de confirmer leur pertinence pour l’option PPP.
C’est pourquoi, il les a invités à observer la plus grande rigueur dans la mise en œuvre des orientations et des recommandations de la présente session, la première après l’adoption de loi n°032-2021/AN du 25 juin 2021 portant cadre juridique et institutionnel du partenariat public-privé au Burkina Faso.
DCRP/Primature