Mécanisme national d’alerte précoce : Une journée d’échanges avec les partenaires
Le Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse (CN-CMAPR) est un outil d’aide à la décision, en matière de sécurité humaine et de promotion de la paix dans l’espace CEDEAO. Il est mandaté par les autorités, pour fournir des rapports sur des sujets tels la criminalité (drogues, trafic humain, crime organisé, cyber criminalité), la sécurité (terrorisme violent et sécurité maritime), la gouvernance et les droits humains (politique, gouvernance démocratique, élections, droits humains, jeunesse, emploi et genre), la santé (épidémie et pandémie), l’environnement (changement climatique, sécurité alimentaire, transhumance et foncier).
C’est le 1er juillet 2016, que notre pays a créé par décret, le Mécanisme national d’alerte précoce et de réponse, conformément à l’article 58 du traité révisé de la CEDEAO de 1993 (ce traité prévoit la mise en place d’un système d’observation régional de la paix et de la sécurité). L’inauguration du Centre national pour la coordination de ce mécanisme est intervenue le 08 février 2018, faisant du Burkina Faso, le deuxième pays de l’espace CEDEAO, après le Mali, à opérationnaliser son mécanisme. Le Conseil d’orientation et de suivi du Mécanisme d’alerte précoce est présidé par le chef du Gouvernement. Ce vendredi 14 février 2020, la structure s’est dévoilée à ses partenaires au détour d’un atelier d’échanges.
Lors de cette rencontre, Mme Aguiratou Tou/Nana, chef de département de la gouvernance politique et juridique de la Primature, représentant le Premier ministre, a indiqué que le Centre a travaillé, depuis sa création, à alerter le Gouvernement sur les menaces à la bonne gouvernance, aux droits humains, à la sécurité, à la criminalité et aux risques environnementaux et sanitaires. « Les rapports mensuels de situation, les rapports d’incident et d’alerte, les rapports thématiques, les notes d’analyse produits par le Centre, sont de vrais outils d’aide à la prise de décisions », a-t-elle soutenu.
Mme Tou a par ailleurs salué « l’excellent travail » abattu par le Secrétaire permanent du Centre et son équipe d’experts. Selon elle, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a toujours affirmé sa volonté de lutter contre l’insécurité sous toutes ses formes, à travers la définition d’une politique et d’une stratégie nationale de sécurité, en harmonie avec celle de la sous-région.
Prennent part à cet atelier d’échanges, le Représentant résident de la CEDEAO au Burkina Faso, le Délégué général à la paix et à la sécurité de l’UEMOA, les représentants des Missions diplomatiques et consulaires, des Organisations et institutions internationales, et de la Société civile.
DCRP/Primature