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Coopération : la Troïka des partenaires au développement encourage le Gouvernement

Des partenaires au développement du Burkina Faso, réunis au sein d’un groupe dénommé la Troïka des partenaires techniques et financiers (PTF), ont été reçus ce vendredi 15 novembre 2019 dans la soirée, par le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré. Il a été question de présenter au Chef du Gouvernement, la nouvelle Troïka, et de lui faire des recommandations, dans le but de rendre plus efficace, le partenariat entre notre pays et ces PTF.

La délégation de partenaires au développement reçue ce vendredi par le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, était conduite par Metsi Makhetha, coordinatrice résidente du Système des Nations Unies dans notre pays. Egalement présidente des partenaires au développement du Burkina Faso, elle a dit être venue présenter au Premier ministre, la nouvelle Troïka, pour le cycle 2019-2020. Cette Troïka, a précisé Metsi Makhetha, est composée de l’Union européenne, de la Belgique et des Nations Unies. « Nous sommes également venus partager des messages avec le Chef du Gouvernement, afin de rendre plus efficace, notre partenariat avec le Burkina Faso », a-t-elle ajouté.

Selon la présidente des partenaires au développement de notre pays, le premier message avait pour objectif, d’encourager le Gouvernement et le peuple burkinabè, à consolider sa démocratie. Dans ce sens, les PTF ont émis le vœu que le Burkina Faso puisse tenir les élections en 2020. Les échanges avec Christophe Joseph Marie Dabiré, ont par ailleurs porté sur les moyens à mettre en œuvre, pour renforcer l’état de droit au Burkina. Sur ce sujet, les bailleurs de fonds ont évoqué avec le Premier ministre, bien d’autres aspects, comme la protection des droits des citoyens, et la préservation de la liberté d’expression.

Enfin, les PTF se sont dits préoccupés par la situation sécuritaire difficile de notre pays. Ainsi, de l’avis de Metsi Makhetha, « le contexte d’insécurité commande que tout le monde soit dans une posture d’urgence, afin de préserver ce qui aura été fait, du point de vue du développement, mais aussi pour prévenir ».

« Les instruments de développement que nous avons, a-t-elle insisté, doivent être adaptés, de même que notre mode de fonctionnement ». Elle a souligné que Christophe Joseph Marie Dabiré a été complètement en phase avec les recommandations que les partenaires au développement ont faites. « Cela montre que nous avons la même appréciation de la situation », s’est réjouie la coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso.

DCI/PM