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Fonds Vert pour le Climat : Le secteur privé burkinabè s’informe des mécanismes de mobilisation des financements

Le Secrétariat Exécutif du Fonds Vert pour le climat au Burkina Faso (SE-FVC/BF) a organisé une session d’information et de formation sur les opportunités de partenariat en matière de mobilisation des financements du Fonds vert pour le climat au profit des acteurs du secteur privé burkinabè, ce jeudi 25 juillet 2019. Il s’est agi de les informer sur le financement climat ainsi que les mécanismes politiques et institutionnels mis en place pour sa mobilisation, mais également de les informer sur les mécanismes et procédures du Fonds Vert pour le Climat.

Le secteur privé burkinabè est à l’heure actuelle faiblement impliqué dans les efforts nationaux de lutte contre les changements climatiques en général et la mobilisation des financements climats en particulier.

Pour remédier à cela, le Secrétariat Exécutif du Fonds Vert pour le climat au Burkina Faso (SE-FVC/BF), en collaboration avec l’Institut Mondial pour la Croissance Verte (GGGI), a initié une session d’information et de formation au profit des acteurs du secteur privé burkinabè sur les opportunités de partenariat en matière de mobilisation des financements du Fonds vert pour le climat, ce jeudi 25 juillet 2019.

Ainsi, ils étaient une soixantaine de participants venant des banques, des entreprises industrielles et commerciales, des sociétés d’assurance, des bureaux d’études, des traders et bureaux de courtiers et des PME/PMI du Burkina Faso à prendre part à cet atelier.

Selon le Secrétaire général du Ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Dr Sibidou SINA, représentant son homologue du Premier Ministère, Bamory OUATTARA, cette session est importante à plus d’un titre, en ce sens qu’elle a pour objectif de communiquer des informations sur le Fonds vert pour le climat, particulièrement ses mécanismes et ses procédures de financement au secteur privé, mais également d’échanger sur les opportunités d’affaires, de poser des jalons de partenariat et d’explorer d’autres voies nouvelles de développement.

L’Autorité Nationale Désignée (AND) du Fonds Vert pour le Climat au Burkina Faso, Issaka OUEDRAOGO, a soutenu que le Fonds vert pour le climat, mécanisme financier de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) dispose de plusieurs instruments à la disposition des pays.

« Nous avons pour habitude de mobiliser les ressources au profit du secteur public avec les subventions mais le Fonds vert pour le climat dispose d’autres instruments financiers qui sont assez importants et qui sied que le secteur privé burkinabè puisse s’en acquérir et s’en approprier afin d’accompagner le Burkina Faso pour aller à la mobilisation de ces ressources », a-t-il expliqué.

A entendre le Représentant-Résident de GGGI au Burkina Faso, Mallé FOFANA, les enjeux liés aux changements climatiques sont énormes et le rôle du secteur privé dans le financement de la transition vers une économie à bas carbone est déterminant.

Pour lui, « il est important de mettre en place des conditions favorables au financement d’une tradition ordonnée vers une économie équilibrée afin de lutter efficacement contre les changements climatiques. Le secteur financier et le secteur privé jouent un rôle très important dans cette transition ».

Le Fonds Vert pour le Climat a été créé en 2010 à Cancun au Mexique et il est pleinement opérationnel depuis 2015.

Il a pour mandat de promouvoir un développement à faibles émissions de gaz à effet de serre et résiliant au changement climatique dans les pays en développement constitue aujourd’hui le plus grand fonds mondial à la lutte contre les changements climatiques. Dans notre pays, cette structure est rattachée au Premier ministère.

DCI/PM